Didjaman a écrit :Salut,
juste pour amener un petit rectificatif sur le post d'Erwann.
Les didges ne sont pas jetés. Je n'ai jamais vu un aborigène jeter un didge d'ailleurs ! Où alors j'ai rien compris à la culture aborigène.
Lors d'une cérémonie crématoire, le didgeridoo est brulé avec le membre de la tribu concerné. C'est juste avant que les peintures prennent tous leurs sens. Ils peignent le didgeridoo à l'éfigie (emblême) de ce membre qu'il a représenté dans sa vie pour lui permettre de partir dans l'au-delà et de continuer à jouer du didge (si c'est un joueur de didge au sein de sa tribu).
Raf.
C'est plus compliqué que ca Didjaman. On ne peux pas etre aussi affirmatif que ca... c'est du "bisnessman" c'est a dire c'est l'affaire des blackfellas themself et généralement ils nous racontent pas tout a fais la realité toujours pour proteger leur story. Aujourd'hui on peux trouver des batons des années 50/60 sans probleme . Ces old styles sont beaucoup plus droit et plus fin en diametre que les yidakis d'aujourd'hui car les outils n'etaient les memes ... ils preferaient selectionner la superbe branche parfaitement termité que de passer des heures a nettoyer et creuser agrandir le trou du baton .
J'ai entendu dire aussi que des archéologues ont trouvé un didg en bamboo fossilé par l'eau de mer sur un site il me semble a Coburg Peninsular qui daterait -2000ans jc mais je n'ai pas plus d'infos la dessus c'est a prendre vraiment au conditionel.
Pour ce qui concerne les didg de ceremonies ils sont (on va dire) cacher apres la ceremonie car certaines peintures n'ont le droit d'etre vu par les femmes ou pas certains membres du clan ou des autres clans.
Ils utilisaient beaucoup plus facilement le bamboo et l'hibicus cotier que l'euca pour faire des didgs car ils n'avaient le fer pour les haches avant l'arrivée des blancs.
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cyril le ven. 25 mai 2007, 14:25, modifié 1 fois.