Petite réflexion sur l’instrument...

[Tooope]

:Hein03:

Je m’aperçois depuis quelques temps que le didgeridoo (ou Yidaki…l’objectif de ce post n’étant pas de débattre là dessus) est en pleine expansion comme fut le Djembe voici une dizaine d’années maintenant.

J’en amène à me poser la question : quelles sont les véritables motivations qui ont incité les gens à apprendre et découvrir ce "bout de bois". A l’heure où un certain nombre de « tensions » apparaît sur le site au travers de l’utilisation de l’instrument dans son jeu, dans sa vente, son apparition dans différents styles de musiques et plus largement dans sa relation avec une culture ancestrale ; il me semble important que chacun puisse se positionner dans ce jeu et exprimer ses idées quant à l’intérêt qu’il y trouve. Alors à vos claviers pour votre point de vue dans le respect des idées contraires aux vôtres…En espérant que ceci permette au tout à chacun de s’y retrouver et de mieux appréhender l’instrument.

Je rappelle à tout le monde qu’un forum est là pour partager et respecter.
Pour ma part, j’avoue que j’ai eu un positionnement et un humour très satirique et grinçant voici quelques temps et je m’en excuse. :8:

Sur le sujet, j’ai découvert le didgeridoo dans un bar au fin fond de la Bretagne en picolant du Chouchen avec un illustre inconnu (qui est devenu un ami maintenant) qui m’a dit qu’il jouait de cet instrument. Le lendemain il est venu chez moi et m’a fait une petite démo. Subjugué, j’ai adoré, j’ai essayé et j’ai détesté car j’arrivais à rien. Sur quoi je me suis plus intéressé à la culture en rapport avec l’instrument avant de vraiment prendre le temps d’apprendre.
A l’heure actuelle, je différencie l’instrument de musique de l’instrument de musique traditionnelle dans la mesure où je reste persuadé que nous en tant que petit blanc nous n’arriverons pour ainsi dire jamais à jouer « Trad » mais juste à s’en approcher. Et oui la signification du jeu Aborigène nous est, à mon avis, « impossible » à connaître, tout comme la compréhension de leurs peintures dans un aspect culturel et non artistique.
Cependant, je me sens plus attiré par les techniques de jeu traditionnelles qui donnent au son toute son ampleur plutôt que le TeKeTe. Certains détracteurs vous diront que je mens car en ce moment je suis à fond dans le fameux TeKeTe et le Wooble. Mais bon il est à mon avis nécessaire et impératif d’aborder tous les styles de jeu pour élaborer SON propre jeu.
Voilà donc mon « approche » de ce merveilleux instrument

Pour ce qui voudrait en savoir un peu plus vous pouvez vous renseigner sur le site http://www.didji.com.au où vous trouverez un excellent article dans la rubrique Didj Réflexions

Voilà je vous souhaite un bon week-end à tous et attend vos réponses
Tcho pop

:icon_salut:

[didgebouly]

c'est sur que certains se mettent au didge sur un coup de tête,comme ca pour essayer puis vont vite se rendre compte que ce n'est pas l'instrument dont ils veulent réellement jouer mais d'autres découvre le didge par hasard,commence à s'y intéresser puis s'y mette petit à petit mais eux ne lâchent pas le morceau,persévère et sont plus motivé que jamais a apprendre à jouer,ce qui est mon cas,j'ai découvert le didge avec 1 pote(didgeriboom) et 1mois après j'ai commencé a m'y mettre,venir sur FD pour me renseigner,puis je me suis intéresser à la culture aborigène pour tenter de voir ce qu'est réelement le didgeridoo pour eux et ca continu encor de m'intéresser même si je ne suis pas pour autant un "fana" de la population aborigène.
C'est sur que pour vraiment jouer du didge il faut certainement s'y intéresser et s'intéresser à ce qui l'entoure mais je pense que celà viens avec le temps et c'est au fil du temps que les joueurs se rendent compte de leur attirance pour cet instrument.Donc certains essaient seulement, d'autres vont devenir passionés...ce n'est que mon point de vue,j'espère que ca tourne pas trop en rond ce que je dit... :2:

[leduc007]

Moi j'ai decouvert le didgeridoo il y a fort longtemps, lorsque j'etais gosse, je devais avoir 12 ou 13 ans, en regardant canal+. Il y avait 3 joueurs de didg. J'avais été subjugué par le son de cet instru. C'etait tres mysterieux pour moi. Quelque années plus tard, lors d'un voyage en corses, ma mere m'a offert un didg bambou deco, je me suis amusé avec quelque temps puis j'ai laissé tombé. Lorsqu'on a une quinzaine d'année on s'interesse a quelques choses rapidement, mais on laisse tomber aussi tres vite.
Je suis ensuite rentré au lycée, avec des potes qui faisaient de la percu, je me suis remis au didg, avec un autre bambou que j'avais acheté, puis j'ai de nouveau laissé tombé
Il n'y a que quelques mois que je me suis re investi dans le didg, mais cette fois beaucoup plus serieusement, en decouvrant FD et grace notamment en ecoutant les compos (surtout celle de Zalem a vrais dire). J'ai été de nouveau subjugué par le son et toutes les possibilité de jeu. J'ai acheté le travel didg en vente dans la boutique, et je me suis mis a jouer plusieurs dizainnes de minutes par jours.
Maintenant je jous a chaques fois que j'ai du temps de libre. Ca vari de une heure minimum a 3, voir 4 heures par jours.
Mon histoire avec le didgeridoo est peut commune, je ne m'y suis pas mis sur un coup de tete. Quelques soit le style de jeux, je suis passionné par cet instru. Je suis aussi intéréssé par ses origines, je me suis un peut renseigné sur les aborigenes et le dream team. Personnelement le jeu traditionnel ne m'interesse pas a jouer. Je le laisse aux aborigenes, qui comprennent ce qu'ils font et je prefere inventer un style de jeux avec ma culture occidentale.

Désolé si mon post est un peut long, mais voila ma p'tite histoire avec le didgeridoo, qui je pense est loin d'etre fini :icon_amoureux:

[GGW]

Hi there

Oh man ! ce bout de bois, ce precieux bout de bois qui as pris tant de place dans mon coeur et dans mes habitude de vie . Une mode je sais pas ,oui il prend de l'expansion mais la regle de beaucoup d'appeler et peut d'elu s'applique encore une fois mais ca n'empeche pas d,en faire son ptit bonheur personelle. Je constate qu'il y as toujours un mots qui reviens quand un joueur en parle c'est le mot "Temps" avec le temps jai apris ceci ,avec le temps jai decouvert cela et ainssi de suite .Le didge apporte beaucoup a certains et moin a d,autres. Par example pour moi avec le temps jai l,ai pris comme un autre instrument de musique et jai experimenter toutes sorte de truc flyer et d'autre plus sobre ,sans trop me preocuper de son origine sans completement l'ignorer.J,ai passer de nombreuse heure a apprendre . Jai pris conscience assez vite que meme si c'etais facile de faire un drone et faire la RC ca restais un instrument de musique et la musique cest une vie a apprendre ,comme l'art en somme ....avec le temps et l'effort . Donc jai appris a ma maniere mon style de jeu seul il ny a pas beaucoup de joueur sur ma banquise .Avec le temps jai decouvert le yidaki et son jeu particulier mais je le considérais comme un didge et le jouer comme un didge ca donnais pas grand chose au contraire c'etais un son moche tout court. Mais jai persister a en savoir plus long et j'ai ecouter les youlgnu et la ca fait oh oh ca chante ces truc la .Avec le temps j,ai decouvert que mon jeu de langue s'apparentais beaucoup avec le leur a quelque detail pres . Alors j'ai foncer et plus je jouais du yidaki moins je jouais mes didge bien ,une sorte de transition je reapprenais de la source. Pour faire cours avec deja trop long (sorry) aujourdhui ou j'en suis rendue dans ce voyage je pense que celui qui apprend a jouer du yirdaki comme il se doit , a apprendre les jeu de langue ,la respiration ,jouer avec son corps et non juste penser diagphram, ouvrir son didgeridoo interne et faire un avec son yidaki et jouer avec cette espece d'economie d'energie aborigene d,arriver a cette simplicitée que nous compliquons joliment ,celui qui fait ca peut tout faire sur un didge contemporain in no time .C'est la source les racine de tout ce qui est takatoum ,woble ,ect ect. Tout ces jeu de langue ,ces coup de machoir de diagphram prennent leur source dans le traditionel ,on as rien inventer. Non bien sur les yolgnu ne font pas de woble et de takatoum mais dans leur jeu il y as des mouvement qui s'en apprente drolement a un click pres. Il n'y as pas de temps mort dans le trad pas de drone continue sans que la voie, la langue, le diagphram ,les abdo fasse quelques chose thats something ! A savoir si les blanc peuvent jouer comme eux je pense pas pour des raison phisique et culturele mais s,en approcher drolement au point de confondre si c,est un blanc ou un aborigene qui joue sur un enregistrement oui et ca ce fait deja . Prendre place avec des youlgnu et jouer du didge comme on le fait ils vont se demander whats that noise ! ils vont simplement se lever et partir mais prenez un yidaki et jouer comme eux meme si c'est pas tres bon ils vont s'eclamer " Oh he play the yidaki" . Desoler pour les longueur pour ceux qui on tout lus les courageux :1:

dup pu dup
GGW

[yoann]

Excellent sujet je trouve.

Je n'ai pas pris le temps de lire le post de GGW, mais bon c'est qu'il est un peu tard. Mais mon passage sur le forum ce soir que je pensais être bref va quelque peu s'éterniser toutefois pour ce sujet.

Alors j'ai découvert le didgeridoo il y a très longtemps, je ne sais plus comment, puis les cours d'anglais au collège et au lycée, avec chaque année une partie du programme sur l'Australie m'a fait découvrir le "Dream Time", qui m'a paru une vision très sympathique du monde. Par la suite, je me souviens qu'en lisant "la jeunesse de Picsou" (mais où vais-je chercher mes références?), il y avait un passage en Autralie avec quelques petits rappels de la culture du "Dream Time". Et l'ulhuru que je trouvais particulièrement beau, surtout en celà que ce n'est qu'un cailloux, pas une montagne, juste un monolithe (le plus grand caillou du monde) m'ont attiré vers l'Australie. Je ne me suis pas mis au didgeridoo car je n'en avais tout de même que la vision des harmoniques et il me semblait alors un instrument "pauvre". J'ai commencé à écouter JMPZ et Kaophonic tribu, qui m'ont fait découvrir peu à peu la richesse de cet instrument, et c'est durant l'année dernière, grâce a l'emmenagement d'un pote que j'ai rencontré un joueur, et ça a été le coup de foudre. Dans la foulée j'ai acheté un bambou, et puis à Airvault un euca.

Je n'ai pas un bon niveau pour l'instant, mais cet instrument m'attire énormément, s'en est devenu une obsession. De par la simplicité de l'instrument et la richesse qu'il peut pourtant dégager, les vertues apaisantes du son, et rien que de l'odeur de l'eucalyptus. C'est en me mettant au didgeridoo que j'ai vraiment commencé à faire des recherches sur la culture aborigène (je reste toujours néophyte).

Je vois le didgeridoo comme un intrument qui se respecte, il ne faut pas le forcer à jouer, c'est à lui d'imposer son rythme, tout est affaire de complicité avec cette branche. C'est vrai cependant qu'on peut avoir peur qu'il ne devienne qu'une mode, que ça fasse bien de jouer et que ça n'en soit que le principal attrait. Je suis encore au stade néanmoins où je ne sais pas si ça va faire comme la guitare pour moi, une passade très intense, mais qui s'efface aussi vite qu'elle démarre. J'en doute cependant, car je m'investie d'autant plus dans le didgeridoo. Tout mon temps libre lui est destiné (même mon temps de travail car j'ai pris l'habitude de chercher des rythmes lorsque je "m'égare" en cours).
Pour moi, le didgeridoo a la particularité d'avoir un apprentissage très ludique, ce qui n'est pas le cas de bien des instruments. Et on ne sais pas si on ne deviendra pas un "didgeridoo-heros", alors que l'espoir qu'on a en prenant une guitare la première fois se trouve réduit à néant quand on joue le premier accord.
Selon ma vision, le didgeridoo est une affaire d'apprentissage, qui se fait assez rapidement pour s'amuser suffisament, et il n'y a pratiquement pas de don, mise à part la culture qu'on n'aura jamais et qui influence le jeu de manière exceptionnelle.
De plus, jouer du didgeridoo produit beaucoup d'effets bénéfiques chez moi, une plus grande capacité de concentration, une vision plus libre du monde, une approche plus sereine. Le meilleur antidepresseur et anxiolitique du monde quoi.
Et puis il faut bien avouer qu'en écoutant des compos sur le forum, on s'aperçoit vite qu'on peut faire passer absolument tous les sentiments possibles par cet instrument.

Voila, je me suis quelque peu perdu dans le fil de ce que je voulais dire, il y aurait beaucoup de choses que je pourrais ajouter, mais je n'arrive pas à mettre les mots exacts sur ce que je ressent en pensant au didgeridoo. Pour faire bref, je dirais que c'est lui qui est pour l'instant le salût de ma vie, en cela qu'il est ce qui me guide, me fait me lever le matin et me coucher avec le sourire.

Encore beaucoup de lignes à lire pour les lecteurs. Bon courage. Et merci à ceux qui m'auront lu. Et encore une fois, très bonne idée de sujet. :icon_clap:

[MiA]

Merci à Toop d'avoir lancé un si bon sujet.
J'ai tant de choses à dire sur le didg, mais la première est et restera : la didgeridoo a changé ma vie.
Mon voyage vers lui est assez long et flou, mais voilà ce que j'en retiens :
grâce au didg, j'ai changé, je ne suis plus la même, j'ai gagné en calme et sérénité, en patience et en rencontres.
J'ai rencontré ma famille didg, et toutes les personnes auxquelles je tiens tant, à travers le didg, les festivals en Europe.
J'ai voyagé pour, grâce et à travers le didg. Il y a également eu de très grosses ruptures : passer de plusieurs heures de jeu par jour pendant des années à rien, et puis y revenir, car il y a un "besoin" si je puis appeler ça ainsi, qui se fait sentir.
Quant à ses origines, je les connais, sans les avoir approfondies, j'ai des notions, dirons nous et j'ai juste mon lot de questions à poser à Mark à chacune de nos rencontres, et je ne suis encore jamais allée en Australie, car je ne le sentais pas, la peur, peur du contact avec les Aborigènes, je me suis beaucoup interrogée quant aux femmes et le didgeridoo, surtout lorsque je me suis retrouvée face à des Aborigènes qui ont refusé que j'approche un stand de didg sur un festival... Vous ne pouvez pas savoir dans quel état de mal être on peut alors se retrouver. Mais encore, les bonnes personnes étaient là pour me rassurer, alors l'idée a fait son chemin, je souhaite y aller un jour.
En attendant, je ne joue pas de trad, car je n'ai pas à la faire, ce n'est pas mon histoire, je ne me pose même pas la question si je joue avec des techniques de trad ou non, car je joue mon histoire d'occidentale (ce qui pose également ma prise de position en tant que femme qui continuera à jouer du didg), je joue donc du freaky funky didg, comme il me plait à le penser. Et je me fais plaisir, parfois, car il a aussi beaucoup de frustrations avec cet instrument : avoir un rythme en tête et ne pas le "passer", vouloir composer, et ne pas y arriver.
J'ai toujours ce petit "truc" lorsque j'arrive début Juillet, sachant que le Rêve de l'Aborigène n'est plus très loin. Et outre cela, je voulais souligner que je ne suis pas déçue, qu'avec le temps, (en effet, GGW, tu as raison, cette notion importe tant!) je n'ai plus à supporter des réflexions de mecs qui veulent me montrer comment jouer, je suis contente que la communauté s'agrandisse autant, avec de bons joueurs, et avec des filles, j'aimerais que ce soit naturel, que personne ne souligne "super jeu, en plus c'est une FILLE!" dès qu'une de nous commence à souffler. Nous avons tous le même potentiel et nous avons tous notre sensibilité qui s'exprime dans le didg.

Good vibes à tous, sur ce, je vais jouer....

[Va2]

c'est un concours de monologue ? :p

[yoann]

c'est un concours de monologue ? :p

Un petit peu je crois, mais bon ça fait toujours du bien de se laisser guider par les pensées pour écrire, ce qui donne la plupart du temps de longs monologues sans vraiment de construction. Mais le didgeridoo est peut-être un bon sujet pour cet exercice.

Et puis c'est intéressant de savoir comment chacun est venu vers cet instrument.

[Le Bourdon]

Je ne me lancerai pas dans un prolixe soliloque... J'avais beaucoup de choses à écrire, avant, à propos du didgeridoo. Beaucoup de choses que j'avais besoin d'exprimer par des mots... Depuis peu, j'appréhende autrement le didgeridoo : plus simplement.

Pour moi le Didgeridoo se résume à une chose : JUST PLAY... réussir à ne plus essayer de contrôler la branche mais laisser la branche s'exprimer. Je ne mystifie pas cet instrument, ce n'est qu'une approche parmis tant d'autres.