Pour resituer le contexte : j'ai déménagé il y a quelques semaines sur Strasbourg. Et c'est pas vraiment la joie : il n'y a pas de communauté du didgeridoo dans le Bas Rhin et l'ambiance en matière de didge y est TRES calme... Pas d'autres joueurs avec lesquels partager sa passion et entretenir l'émulation.
En outre, je me trouve dans un milieu très urbain (petit appartement en pleine ville), et si la nature du Doubs m'inspirait à souffler, c'est un peu moins le cas du béton et des trajets quotidiens en bus.
Ca a l'air con, mais je suis passé d'un rythme intense (entre 30 min et 1h de jeu chaque jour) à quasiment rien (j'ai soufflé 2 fois dans un didge en un mois depuis que je suis arrivé). Et ces rares fois où j'ai pris un didge, je tournais en rond, je n'arrivais pas à trouver un morceau ou un truc qui me ferait vibrer ou qui me donnerait un challenge technique sur lequel plancher...

Et bien entendu, tout ça s'auto-alimente : moins je pratique, moins je suis bon (c'est la fou la vitesse à laquelle on perd la musculature des lèvres

Je sais que ce genre de chose est assez normale dans la vie d'un musicien, qu'on ne peut pas être toujours à 100% dans sa passion et qu'il y a des moments où il faut savoir faire des pauses si on en ressent le besoin. Malgré tout... ça m'inquiète.

Bref.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé ? Vous avez déjà aussi senti que la motivation n'était plus là ? Comment avez vous surmonté ça ? Ou avez vous mis le didgeridoo de côté pendant quelques temps, pour ensuite repartir de plus belle ?