Tout est dans le titre : je vends un yidaki de Mirarra Burarrwanga.
Il s'agit d'un yidaki acheté à la base par Didge-Ben sur Didgeridoo Passion en 2009, puis mis en occasion sur le forum. Je le revends à mon tour car j'ai récemment fait des achats de didge à Londres (
), or je n'ai pas une place infinie pour mes instruments dans mon appartement et je vais bientôt déménager... Du coup je me sépare de celui-là non pas parce qu'il est mauvais — bien au contraire, mais parce qu'il a la même note que mon gros Djalu C# et que ce dernier correspond davantage à ce que je recherche (un instrument old school pour se la jouer comme Djalu).
- Yidaki de Mirarra Burarrwanga - Photo prise cet après-midi
- MEMO0009.JPG (45.88 Kio) Consulté 2518 fois
Longueur : 1m60
Poids : 3,3 kg.
Note du bourdon : entre Ré et Do#.
1er hoot : Fa (moins de 2 tons au dessus du bourdon ce qui le rend très facile à attraper)
2ème hoot : Do# (lui aussi facilement atteignable sans efforts)
Diamètre intérieur de la cloche : 7 - 8 cm
Diamètre intérieur l'embouchure : ovale, entre 25 et 28 mm
La backpressure est moyenne ou faible selon le point de vue (moyenne si on a l'habitude de jouer sur des didgeridoos contemporains, faible pour un joueur de yidaki
). La colonne d'air est (bien entendu...) termitée et assez fine, l'instrument n'a donc aucun mal à chanter et à développer de belles résonances avec une voix passive placée à la bonne hauteur. L'instrument a un bon volume sonore malgré l'étroitesse de la colonne d'air en raison de la bonne taille de la cloche.
Mirarra Burarrwanga est un fabriquant réputé du clan Gumatj, mais il a étudié auprès de Djalu Gurruwiwi et sa mère est du clan Galpu (le clan de Djalu) ; il n'est donc pas vraiment surprenant de retrouver chez ce yidaki le timbre bien "fat" et tonitruant des instruments de Djalu.
L'embouchure est de petite taille, ce qui laisse le choix :
- ou bien de jouer directement sur le bois, ce qui demande une phase d'adaptation. C'est personnellement la solution que j'ai choisie, et l'instrument m'a vraiment tout appris à ce point de vue (maintenant, je peux jouer sur n'importe quelle embouchure comprise entre 25 et 30 mm
). - ou bien de mettre une embouchure en cire si on ne veut pas s'embêter et retrouver des sensations plus proches des didgeridoos classiques.
Bien sûr, on peut aussi le jouer dans le style traditionnel (ce que j'encourage fortement
) pour lequel ce yidaki est parfaitement étudié, et plutôt pour des tempos lents ou médiums. Je me suis bien occupé de ce yidaki et il n'a pas changé depuis que je l'ai récupéré. Il est en bon état : l'acrylique est juste un peu ternie au niveau de la cloche et un éclat de peinture a sauté à un endroit, mais il était déjà comme ça quand je l'ai acheté.
Ah, et aussi : je précise qu'il a zéro fissures. C'est de toute façon un des instruments les plus stables de ma collection et le bois n'a jamais montré le moindre signe de travail.
Je l'avais eu à 300 € et je le revends au même prix. Sachant qu'il est exactement dans le même état que lors de son acquisition, et qu'il en vaudrait nettement plus sur le marché (aux environs de 500 - 600 €).
Je préfère une remise en main propre sur Besançon, Dijon, Lyon, Metz... mais au besoin je peux l'envoyer par la poste, les frais d'envoi étant à la charge de l'acheteur (compter 30 € environ).
La passion du didge te quitte que tu vends tous ces bâton ? J en doute, mais tu m' inquiète , qui va nous jouer des "dhirl dut tut tut" ? 
c'est dense, intense 
: rectifié la perpendicularité et ouvert un peu pour arriver à un ovale de 28 X 30 mm 
