
Le mode de penser traditionnel des Aborigènes est fondamentalement différent de celui de nos sociétés occidentales (et même d'une majeure partie des autres société), car il se base sur une idée de "connexionnisme"; comme il a du être certainement déjà expliqué, pour eux, tous les éléments qui forment l'univers sont reliés entre eux par des connexions, en dehors du contexte spacio-temporel - cette dernière notion étant relative: l'espace est mesuré par la vitesse, et le temps est une empreinte laissé dans l'espace.
(L'espace est mesuré par la vitesse: pour atteindre un point B à partir d'un point A par le chemin le plus court, nous prendrions une latte et tracerions une ligne droite entre les deux. Or, on oublie qu'en situation de survie, il faut aussi repérer les points de vivre, nécessitant un détour, mais permettant de garder toute la vigueur de la marche. Au final, cette solution nous permettra d'atteindre le point B plus rapidement que la première soluce (où le gars s'étalera au sol tellement il aura eu soif). Donc en gros, ça vient de là.)
Donc, comme je l'ai expliqué plus haut, les Aborigènes pensent selon un système de connexion. Ces connexions forment un réseau entre les différents membres, et sont accessible via le rêve, les chants, les peintures et des portails oniriques (sites aborigènes). On retrouve d'ailleurs cette façon de penser de plus en plus dans notre société contemporaine, notamment à cause du réseau mondial par excellence: Internet.
Si j'ai bien compris aussi, lorsque l'on rêve de quelque chose, les éléments du rêve lui préexistent depuis toujours, il n'y a seulement que les connexions qui changent, et créent de nouvelles choses.
La mémoire fonctionne sur le même principe. Cependant, pour en revenir à notre histoire de spacio-temporelle, il faut savoir qu'ils se représentent le temps comme "applatit" dans l'espace, laissant un peu comme des couches de traces sur une surface en deux dimensions; ce qui fait que l'on se retrouve avec une seule image de tout un événement. Lors de l'interprétation de cet événement - par exemple une image - il doit redéployer ce contexte dans une nouvelle dimension pour le comprendre. (On retrouve d'ailleurs ça dans l'art aborigène)
Ben voilà, c'est tout pour l'instant. JE posterai les références de l'article dès que je l'aurais sous la main.