Coucou Bizz, et merci pour tes retours.
En tant que membre de l'orga, je vais me permettre de répondre à quelques uns des points négatifs que tu as soulevé :
_Greenpeace :
On a eu un débat animé sur ce sujet au sein de l'orga, et on a décidé que malgré tous les reproches qu'on peut leur faire, greenpeace reste une asso qui historiquement a marqué la lutte pour l'écologie dans le monde, et qui continue à avoir des luttes intéressantes et surtout un poids dans la balance ; donc on leur a laissé leur chance, avec quelques recommandations pour que leur stand ne fasse pas trop tâche dans le paysage, reste à voir comment ces recommandations ont été suivies pour savoir si on les reprends l'année prochaine
_Les stands de restau :
Par souci écologique, nous imposons aux stands de restauration de proposer une alimentation biologique et de s'approvisionner chez des producteurs locaux au maximum.
Ceux qui vivent dans les deux sèvres savent bien que cette année a été plutôt catastrophique pour les maraîchers : production faible, en retard etc... Donc les prix ne s'expliquent pas uniquement par du consumérisme, mais aussi par la météo locale.
Malgré cette explication, c'est vrai que les prix de certains stands restent abusifs, et ce malgré les efforts que nous (l'organisation) faisons pour inciter les stands à baisser leurs tarifs. Nous demandons les tarifs lorsque l'on remplis les contrats avec les stands, mais malheureusement entre ce qui est annoncé et les prix pratiqués sur place, il y a souvent une différence (ceux qui sont pris sur le fait ne seront pas repris l'année prochaine, mais y'en a quand même qui tentent leur chance)
_Les stands :
Si on compare à 2009, il y a
-moins de stands (en nombre)
-une plus grande proportion de stands de musique (pour info nous ne refusons qu'une petite dizaine de stands de musique, alors que nous refusons plus de cent stands autres...).
-la proportion de stands de revente a fortement diminué (nous n'acceptons la revente pure que sur les stands de musique, tous les autres stands vendent leur propre production).
-une mise en avant des stands qui proposent des ateliers participatifs en plus de leur production (potier, couture etc...)
Concernant la disposition des stands de didgeridoo, la volonté était de regrouper les stands de musique en un "village" de luthiers regroupés sur une prairie en herbe plutôt qu'alignés le long d'une route bétonnée, d'où l'emplacement actuel.
Et pour répondre à la question "sommes nous dans un festival de didgeridoo ? " la réponse est "oui et non, le rêve de l'aborigène c'est un festival de didgeridoo, guimbarde et chant diphonique, dans le respect de l'humain et de la terre" ça fait beaucoup plus de choses que simplement "festival de didgeridoo".
C'est assez attristant de voir année après année que ce sont les mêmes commentaires qui reviennent sur les stands alors qu'il y a un boulot énorme de fait pour y remédier, et quand les commentaires deviennent des contres vérités ça fait carrément mal au coeur.
Pour l'année prochaine, j'invite tous ceux qui ne voient que le côté "consumériste" des stands à aller au point info, et à se renseigner sur la charte qu'on demande de respecter aux standiers, à se renseigner vraiment sur le type de produits vendus (ça évitera qu'un artisan soit pris pour un revendeur). Bref, renseignez vous sur ce qu'on met en place pour éviter cette fameuse "dérive consumériste" avant de la pointer du doigt, si vous comparez à la charte de n'importe quel marché, vous verrez qu'on peut difficilement être plus exigeants envers les standiers, reste l'éternelle différence entre ce qui est annoncé au moment de la signature des contrats et le résultat sur place, mais franchement je pense que le marché mérite un peu plus de considération que d'être résumé à "dérive consumériste".