Hum, bonne question. Ce n'est pas l'impression que j'avais eu en lisant divers articles consacrés à Papunya Tula, les motifs qui sont utilisés sont bien connus et accessibles à tout public (femme aborigène et balanda) ce qui permet d'en faire à peu près ce qu'on veut, y compris les diffuser ou les copier...cyril a écrit :Le faite que cela soit public est le faite de pouvoir les voir et non de les reproduire.
Ça n'a pas toujours été le cas, d'ailleurs : au lancement de la coopérative dans les années 70, certains artistes avaient peint dans leurs œuvres des motifs et symboles sacrés religieux, ce qui leur avait valu beaucoup de critiques de la part de leur communauté (d'autant plus que lesdites peintures avaient déjà trouvé acquéreur avant de pouvoir être retirées de la vente). Papunya Tula est donc beaucoup plus prudente sur cet aspect depuis.
Après, la loi n'est probablement pas la même pour toutes les cultures aborigènes. De la même façon que les Yolngus ne sont pas choqués que les balandas achètent et jouent avec leur yidakis, les aborigènes du désert ne semblent pas plus dérangés que cela par le fait que des étrangers achètent et reproduisent des motifs profanes de leur peintures.
Attention, hein, c'est un sujet auquel je suis sensible.cyril a écrit :bref voila c'etait a titre informatif uniquement chacun ca conscience..

Seulement je pense qu'il ne sert à rien de vouloir laver plus blanc que blanc vis à vis de tous ce qui vient des cultures aborigènes, surtout quand les aborigènes eux-mêmes n'ont pas (plus) l'air de se poser beaucoup de questions à ce sujet et quand ils considèrent que ladite chose est passée dans le domaine public... D'autant plus qu'ici, la démarche de la MJC était louable, il s'agissait de faire découvrir et sensibiliser à la culture aborigène.