Ahaw a écrit :La cire d'abeille, comme son nom l'indique, est produite par les abeilles pour former les alvéoles hexagonales dans leurs ruches.
La cire d'apiculteur, comme son nom l'indique également, est produite par un humain apiculteur (mais aussi de toutes autres professions) dans ses oreilles pour lubrifier le conduit auditif.
Heureusement que Burroodiera n'a pas demandé la différence entre la gelée royale d'abeille et la gelée d'apiculteur, je ne sais pas ce que tu nous aurais sorti...
Pour moi aussi, c'est la première fois que j'entends parler de cette différence entre cire "d'abeille" et cire "d'apiculteur". Je ne me risquerais pas à deviner ce qu'ils veulent dire, mais l'explication proposée par Ahaw est cohérente.
Burroodiera a écrit :Je ne doit pas être le seul barbu ou moustachu du forum, les autres pourraient ils partager leurs expériences ?
Barbu aussi.
My two cents à propos de la cire :
- dans la majorité des situations, la cire n'est pas indispensable et il est possible de souffler directement en mettant ses lèvres sur le bois de l'embouchure du didgeridoo.
Les cas où la cire s'avère indispensable sont assez rares dans les faits : didgeridoo avec une embouchure de forme bizarre (la cire permet de retomber sur une forme ronde plus ergonomique et agréable au jeu) ou avec une embouchure beaucoup trop large (la cire permet de réduire la diamètre à une taille plus convenable). Il y a aussi certains joueurs très pointus qui veulent avoir une forme d'embouchure très particulière (en forme de calice, ou ovale comme un ballon de rugby) pour pouvoir travailler un certain type de jeu (le multidrone, par exemple), mais ce sont des exceptions et pour la large majorité des styles de jeu et de joueurs, une bête embouchure en bois, ronde de diamètre entre 3 et 3,4 cm ira très bien.
J'ai l'impression que souvent, les débutants s'acharnent à mettre de la cire sur les embouchure de didgeridoo parce que de nombreux sites Internet ou bouquins (qui datent du début des années 90, à une époque où le didgeridoo était mal connu et beaucoup de conneries et idées reçues à propos de l'instrument circulaient
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
) donnent l'impression que c'est absolument indispensable. Ils font du cirage une étape incontournable de la préparation de son didge et n'évoquent même pas la possibilité qu'on puisse souffler directement sur le bois...
- comme tu le notes, la cire, quand on est barbu, c'est un peu la merde. Boutons et irritation de la peau, bouts de cire dans la barbe, etc... J'en avais mis sur mon tout premier didgeridoo (un teck indonésien... personne n'est parfait

) alors que je débutais, et j'ai fini par craquer assez vite.
Du coup, par la suite, j'ai toujours essayé de privilégier le jeu direct sur le bois, sans rien sur l'embouchure.
Il n'y a que dans un cas où j'ai essayé de bricoler une embouchure : un gros Djalu avec un embouchure retravaillée et élargie (ah, ces blancs-becs qui se sentent obliger de retoucher le travail des aborigènes !

), qui du coup est pas top pour faire des hoots...
J'ai essayé un mélange de 1/3 de cire d'abeille classique, 1/3 de sugarbag (un mélange cire/propolis fait par des petites abeilles terrestres australiennes) et 1/3 de cendres. Ce genre de mélange fonctionne pas mal : on garde la plasticité de la cire, mais la cendre permet de solidifier le mix en le rendant moins collant et moins sensible à la chaleur. Je n'ai pas trop persévéré dans mes expérimentations mais la consistance n'était pas parfaite à mon goût, si c'était à refaire je testerais plutôt 1/2 de cendre et 1/4 des deux cires.
Les mélanges du type cire + ocre donnent aussi de bons résultats à ce que j'ai entendu, mais je n'ai pas testé. Cyril du forum avait mis sur un de ses sandidges un mélange cire + résine de sapin (ou résine de sapin + ocre... je dis ça de mémoire, il faudrait lui demander), et c'était impeccable : super solide et pas du tout collant.
Bref, dans tous les cas, c'est comme de la cuisine : faut tester les recettes pour les améliorer...
