Mon bilan perso de ce qui fut ma 7ème édition du rêve.
L'installation du site, telle qu'elle existe actuellement est vraiment super top. Le site semble plus vaste, et on profite mieux des nombreux stands présents.
Au niveau prog, je l'ai trouvée plutôt homogène et convaincante si l'on met de côté celle du vendredi, franchement mollassonne. En tant que joueur de didj, je déplore toujours un peu que le festival "didgeridoo, guimbarde, et chant diphonique" devienne de plus en plus un festival généraliste de Musique du Monde, mais bon, l'évolution ne fait parfois pas de mal et en tant qu'amoureux de musique, à partir du moment où la qualité est là, c'est 'essentiel.
Un gros point positif pour moi a été l'augmentation du nombre de stands vendant à manger, ce qui a permis de se nourrir de façon variée, avec le regret, toutefois, que l'imposition du BIO conduise à des tarifs franchement élevés pour de la nourriture "Festival".
Même si j'y étais plutôt opposé au départ, il faut reconnaitre que l'interdiction de l'alcool sur le site permet au festival de conserver cette ambiance si particulière qui fait qu'on a envie de revenir à Airvault chaque année. Je regrette en revanche qu'on aille pas vers un festival "sans substances", car les autres drogues, dont le cana font, elles aussi des ravages, en Australie comme en France et il me semblerait donc plus cohérent de tout interdire ou de tout autoriser...
Au niveau des choses à améliorer, je citerai :
- La scène libre : Mathieu, tout seul à la scène libre a fait ce qu'il a pu malgré des conditions difficiles, (régie de façade sur le côté de la scène, parc micro famélique, lumières archi insuffisantes) mais quand on a des artistes comme Zalem, Gauthier, Adèle ou Pulse N Wood qui viennent se produire gratuitement dans un festival, il serait malin d'annoncer leurs concerts sur la grande scène et d'avoir un plateau technique au top afin que la scène ouverte devienne une sorte de "deuxième scène".
- La grande scène : Le son était correct, mais l'éclairage à l'économie pénalise franchement le visuel, surtout quand on se rappelle de certaines éditions précédentes où on en prenait plein la vue. Bien sûr, tout cela a un coût, et il fallait, cette année, éponger le trou creusé par le vol de l'an passé, mais j’espère que pour l'année prochaine, nous aurons le droit à une scène davantage digne d'un festival de la dimension d'airvault
- La ponctualité : 20 min de retard sur une prog, c'est jamais un soucis, on est pas là pour se presser, mais 2 heures, ça devient irrespectueux, que ce soit pour le public, les artistes ou les techniciens. A titre d'illustration, je suis allé me coucher avant la fin de Sound for Elements, alors que j'appréciai vraiment la musique, tout simplement parce que j'étais vanné.
- Toilettes sèches : pour la première année, il n'y avait quasiment pas de pissotières, et ça a beaucoup manqué. En effet, la seule qui existait donnait sur la scène libre, ce qui ne donnait pas trop envie de s'y rendre, et la très jolie en métal, qu'on avait utilisé l'année passée était condamnée. C'est le principal petit bug organisationnel que j'ai vu cette année, avec celui des poubelles, qui, compte tenu de l'extension du site, était, en nombre insuffisant.
Je terminerai en remerciant l'orga et les bénévoles pour le fantastique travail qu'ils mènent, car cette édition a probablement été la mieux organisée depuis que je viens au festival. J'ai passé une excellente édition du rêve, et même si j'ai cité quelques points à améliorer, je trouve que le festival arrive à maturité. Et puis, après tout, si je viens depuis 7 ans, c'est sans doute qu'on est vraiment bien au festival d'airvault.
